© Vincent Moncorgé/CNRS/Femmes&Sciences

Gladys MartialChargée de projets au service partenariat et valorisation

Ambassadrice "La Science taille XX elles" édition Paris/Ile-de-France 2025 

 

Pour développer leurs projets, les scientifiques doivent souvent trouver des financements en dehors de leur laboratoire. En tant qu’ingénieure d’études spécialisée dans les subventions, Gladys Martial les accompagne dans leurs démarches. Un poste qu’elle occupe après un parcours jalonné de concours et de formations.

 

C’est depuis un petit bureau de standardiste que Gladys Martial découvre le CNRS, il y a 25 ans : l’agence d’hôtesses d’accueil pour laquelle elle travaille en parallèle de ses études l’a placée là quelques jours en renfort. Alors qu’elle peine à obtenir sa licence de lettres modernes, la jeune femme décide de passer le concours, attirée par la diversité des métiers et l’univers de la recherche. Elle rejoint l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules en tant que secrétaire gestionnaire : concrètement, elle s’occupe de la logistique liée aux actions de formations (commande de billets, réservation de salles et d’hôtels…).

Désireuse d’évoluer, Gladys Martial se forme et passe des concours : après un poste au comité d’action et d’entraide sociale où elle propose des activités culturelles aux personnels du CNRS, elle devient gestionnaire de ressources humaines au sein de la délégation Île-de-France-Est. Pendant huit ans, elle y suit les carrières de 250 agents et chercheurs, du recrutement à la fin d’activité, en passant par les concours internes et les avancements. Souhaitant ensuite se rapprocher de la recherche proprement dite, elle intègre en 2016 le service partenariats et valorisation de la délégation Île-de-France-Villejuif, avec un niveau désormais d’ingénieure d’études.

En tant que chargée de projets, sa mission consiste à accompagner les chercheurs qui souhaitent obtenir des financements pour faire avancer leurs travaux. Car remplir les dossiers est loin d’être simple, surtout quand son métier est de mener des expériences en laboratoire ou des simulations sur ordinateur, pas de décortiquer un contrat ni d’élaborer un budget ! Gladys Martial, elle, est devenue spécialiste des subventions nationales, versées par des financeurs publics ou privés. Elle travaille avec une soixantaine de laboratoires et traite 200 dossiers par an, qu’il s’agisse de biologie, de sciences humaines ou, souvent, de projets pluridisciplinaires.

Si son poste comporte beaucoup de contraintes et de délais à respecter, il est aussi fait de rencontres avec des personnes aussi passionnées que passionnantes, estime Gladys Martial, qui se réjouit de contribuer, à son échelle, à faire avancer la recherche.