La délégation se met à fond au vélo !

Interview

La délégation Île-de-France Villejuif du CNRS s’engage dans la labellisation « Objectif Employeur Pro-Vélo » pour promouvoir une mobilité durable. Dans cet entretien, Charlotte Perez, porteuse de cette initiative, détaille les motivations, les infrastructures et services mis en place, ainsi que les opportunités pour les agents de s’impliquer, qu’ils soient déjà cyclistes ou non. Découvrez comment le campus de Villejuif fait du vélo un levier pour allier bien-être, sécurité et respect de l’environnement.

Pourquoi la délégation a-t-elle choisi de s’engager dans la démarche de labellisation « Objectif Employeur Pro-Vélo ? »

CHARLOTTE PEREZ : La délégation s’engage dans la démarche de labellisation « Objectif Employeur Pro-Vélo » car elle suit le plan de transition à bas carbone du CNRS. Ce plan se décline en quatre grandes thématiques : le numérique, l’énergie, la mobilité et la promotion de comportements durables, et la sécurité. Chaque délégation est tenue de mettre en œuvre ce plan dont l’obtention de la labellisation OEPV constitue un volet, et c’est dans ce cadre que, à la délégation Ile de France Villejuif, nous avons décidé de nous engager activement dans la promotion de l’usage du vélo.

Quelles infrastructures et quels services ont été mis en place pour encourager la pratique du vélo ?

CHARLOTTE PEREZ : Plusieurs actions ont été mises en place pour encourager la pratique du vélo. Au niveau des infrastructures, nous avons installé et amélioré les abris à vélos sécurisés. Côté services, nous disposons maintenant d’un espace de réparation, et du « Forfait Mobilités Durables » du CNRS, soit la possibilité pour les agents de bénéficier d’un remboursement allant jusqu’à 300 € par an. Nous proposons également des formations :  l’auto-réparation de vélo, la conduite sécurisée en milieu urbain. Et prochainement, des animations autour du vélo seront organisées pour sensibiliser davantage les agents.

Comment les agents peuvent-ils s’impliquer dans cette dynamique, même s’ils ne sont pas encore cyclistes ?

CHARLOTTE PEREZ : Même sans être déjà cyclistes, les agents peuvent s’impliquer à différents niveaux. La première étape, c’est une prise de conscience sur la pratique du vélo : c’est le moyen de transport le plus sûr et les plus rapide en ville. Ensuite, ils peuvent suivre les formations proposées, pour apprendre à se comporter en toute sécurité à vélo. Ils sont aussi invités à rencontrer le groupe Pro-Vélo de la délégation : en rejoignant ce réseau, ils peuvent échanger des conseils, découvrir des trajets sécurisés, participer à des discussions sur les itinéraires et se renseigner sur les équipements ou encore sur des partages d’expériences pour se motiver.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux agents qui hésitent à venir travailler à vélo ?

CHARLOTTE PEREZ : Tout d’abord, c’est un geste fort pour l’environnement : par exemple, les 2985 cyclistes du CNRS ayant participé à l’édition 2025 de « Mai à vélo » ont permis d’économiser 13 tonnes de CO₂ par rapport aux transports qu’ils auraient utilisés autrement. C’est important face aux enjeux climatiques actuels. Le vélo reste le moyen de transport le plus sûr en ville (en nombre d'accident par km parcouru) et c'est un excellent moyen d'entretenir sa condition physique.

Ensuite, j’invite les agents à se renseigner sur les nombreuses aides à l’achat d’un vélo : elles sont souvent peu connues mais très accessibles. Un guide mobilité à vélo sera bientôt mis à disposition sur l’intranet avec toutes les informations utiles.

Enfin, nous avons de la « chance » d’être situés en hauteur sur une colline, ce qui veut dire que le retour à vélo après une journée de travail se fait en descente, et donc facilement après si on sent fatigué après le travail ! De plus, le vent à vélo est une sensation apaisante, presque thérapeutique, cela aide à relâcher la pression après une journée chargée.